Archives pour la catégorie Actualités
Cécile Aboulian – BFM Business
Ce mardi 20 mai, Cécile Aboulian, directrice Equity Capital Market chez In Extenso Finance, s’est penchée sur les raisons d’investir sur Figeac Aero en ce moment, dans l’émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer.
Cécile Aboulian – BFM Business
Ce mercredi 14 mai, Cécile Aboulian, directrice Equity Capital Market chez In Extenso, Romain Daubry, consultant chez Bourse Direct, et Franck Morel, président de ZoneBourse, ont débriefé la séance du jour, dans l’émission BFM Bourse présentée par Antoine Larigaudrie.
Interview de Laurent Daudet – Co-CEO et Co-Fondateur de LightOn
Interview de Laurent Daudet – Co-CEO et Co-Fondateur de LightOn
LightOn, pionnier de l’IA générative souveraine, accompagne les entreprises et acteurs publics avec sa plateforme Paradigm, lancée en 2024. Conçue pour répondre aux enjeux stratégiques et opérationnels, Paradigm permet de créer des flux de travail intelligents, de nouveaux services et produits, tout en assurant la confidentialité des données. Grâce à une interaction fluide entre utilisateurs, IA et connaissances internes, elle accélère l’innovation et renforce l’autonomie technologique des organisations. La société a fait son entrée en bourse le 26 novembre 2024 sur Euronext Growth, levant 11,9 M€ pour développer son offre, soutenir son expansion à l’international et ses efforts en R&D.
🗸Comment LightOn a-t-elle financé son développement entre 2016 et son introduction en bourse du 26 novembre 2024, qui lui a permis de lever 11,9 M€ ?
Au moment de notre création, en 2016, nous avons rapidement levé 400 000 € auprès de « Friends & family ». Deux ans plus tard, nous avons fait une levée d’amorçage de 3 M€ auprès d’un petit fonds de la Silicon Valley, le fonds Quantonation, et d’un industriel. Nous nous sommes ensuite principalement financés grâce à la génération de notre chiffre d’affaires que nous avons complété par des subventions de la BPI, de l’Europe et un peu de crédit impôt recherche.
🗸 Pourquoi avoir choisi la bourse ?
LightOn a pris la décision stratégique de se tourner vers la bourse, après plusieurs mois de réflexion. Plutôt que de se tourner vers des financements plus classiques, comme le capital-risque, l’entreprise a opté pour l’introduction en bourse afin de conserver son indépendance et maîtriser son destin. Ce choix s’inscrit dans une volonté de rester profondément ancré dans l’IA stratégique en France et en Europe dans un contexte international où la souveraineté technologique devient de plus en plus cruciale. Les entreprises de notre domaine recevant des financements venture, souvent américains, sont régulièrement amenées à déplacer leur siège vers les États-Unis. Nous souhaitons préserver nos valeurs et notre ancrage européen.
🗸 Quel est votre retour sur le process d’introduction et ces premiers mois en bourse ?
Pour mener à bien le process, nous avons été accompagnés par une équipe dédiée de spécialistes avec banquiers, avocats, experts en communication financière et auditeurs. Le processus d’introduction, notamment la préparation du document d’enregistrement, a été long et minutieux. Bien que l’accompagnement ait été crucial, la responsabilité finale revient aux entrepreneurs pour définir la manière dont l’entreprise se présente aux investisseurs. Leur retour a été positif, avec des fonds spécialisés en techno ou non, souhaitant soutenir sur le long terme la thèse de LightOn et son positionnement sur l’IA. En tant qu’entreprise cotée, nous bénéficions désormais d’une gouvernance renforcée, avec un conseil d’administration comprenant des administrateurs indépendants, apportant davantage de transparence. Le titre se porte très bien en bourse et nous surfons sur un effet d’entrainement positif post-IPO avec une nouvelle visibilité, des signatures de contrats, le renforcement des équipes et la fidélisation des collaborateurs via un plan d’actions gratuites. La dynamique est bonne.
🗸 Quelle est aujourd’hui l’ambition de LightOn et ses principaux leviers de génération de cash ?
LightOn ambitionne de devenir la solution de référence en IA générative pour les entreprises. Notre produit phare, la plateforme Paradigm, repose sur un modèle SaaS, offrant une visibilité et des revenus récurrents. Nous misons sur l’innovation constante, en restant proche de la recherche universitaire, et nous prevoyons une expansion géographique, principalement en Europe et au Moyen-Orient, ainsi qu’une croissance dans des secteurs clés comme la banque, la santé, la défense, le secteur public et la high-tech. Dans le cadre de notre développement, nous avons des partenariats stratégiques, notamment avec Orange Business et HPE, qui permettent de proposer une offre combinée matériel et logiciel et soutenir la commercialisation par des ventes indirectes. Nous explorons également des partenariats commerciaux avec des ESN et des intégrateurs qui sont très présents auprès de nos clients finaux. Nous restons ouverts aux opportunités de croissance externe, mais notre priorité est de suivre notre feuille de route de développement organique.
🗸 Quel message souhaitez-vous passer à un dirigeant d’entreprise qui réfléchit à son IPO ?
L’introduction en bourse peut être une option intéressante, offrant un levier unique, mais elle doit être un véritable choix stratégique et non une solution de dernier recours. C’est faisable, même pour des dirigeants de PME, à condition d’être bien entouré. Cela nécessite du temps et de la préparation, mais si cela correspond à une réelle stratégie, l’IPO peut apporter de la visibilité, des capitaux, ainsi qu’une dynamique positive à la fois en interne et en externe.
Cécile Aboulian – BFM Business
Ce mercredi 30 avril, Cécile Aboulian, directrice Equity Capital Market chez In Extenso et Tommy Douziech, analyste financier chez Zone Bourse, ont débriefé la séance du jour, dans l’émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer.
Cécile Aboulian – BFM Business
Cécile Aboulian, directrice Equity Capital Market chez In Extenso Finance, s’est penchée sur la présentation des activités de la société Virbac, ses points forts, sa situation compliquée en bourse, et les objectifs de cours sur cette valeur, dans l’émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer.
Cécile Aboulian – BFM Business
Ce mercredi 16 avril, Cécile Aboulian, directrice Equity Capital Market chez In Extenso, Romain Daubry, consultant pour Bourse Direct, et Franck Morel, président de ZoneBourse, ont débriefé la séance du jour, dans l’émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
Cécile Aboulian – BFM Business
Ce mercredi 2 avril, Tommy Douziech, analyste financier chez Zone Bourse, Cécile Aboulian, directrice Equity Capital Market chez In Extenso et Romain Daubry, responsable marchés dérivés & membre de la cellule “Infos d’Experts” chez Bourse Direct, ont débriefé la séance du jour, dans l’émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer.
Interview de Franck Gayraud – Président Directeur Général d’Arcure
Interview de Franck Gayraud – Président Directeur Général d’Arcure
Depuis sa création en 2009, Arcure se distingue comme un acteur international pionnier dans l’application de l’intelligence artificielle au traitement d’image pour le secteur industriel. L’entreprise conçoit des solutions innovantes destinées à accroître l’autonomie et la sécurité des engins et robots industriels. Parmi ses réalisations phares, Blaxtair® se distingue comme une technologie avancée de détection des piétons, permettant d’améliorer la sécurité autour des véhicules industriels, y compris dans des conditions extrêmes. Depuis son introduction en bourse en 2019, le spécialiste de l’IA appliqué à l’image affiche un taux de croissance annuel moyen de son chiffre d’affaires de 20% accompagné d’une rentabilité positive depuis 2022
🗸Arcure est entré en bourse 10 ans après sa création. Quelles étapes en termes de structuration et de financement ?
Après la création d’Arcure le 23 décembre 2009, nous avons rapidement trouvé des solutions de financement à travers d’une part l’obtention du Crédit Impôt Recherche (NDLR : 1,5 M€ la première année puis 0,7/0,8 M€ par an) et d’autre part des levées de fonds encadrées par le dispositif TEPA en avril 2010 et en 2011 (NDLR : 0,8 M€ au total). Dix business angels sont ainsi venus financer la phase initiale de développement : l’embauche d’ingénieurs, le prototypage du produit, les premières preuves de concept et les premières démarches commerciales. Pour financer le déploiement industriel, nous avons été accompagnés en 2012 par le fonds de private equity Inocap à hauteur de 2,5 M€. On est alors passé de la phase de prototypage à la phase de production avec la sortie de notre caméra Blaxtair 1. Pour passer à une version améliorée du produit, produire davantage de volumes et accélérer à l’international, nous avons levé environ 5 M€ en 2015 et 2016 auprès de nos actionnaires historiques ainsi que de Siparex qui nous a rejoint à ce moment-là. Quand il s’est agi d’accélérer encore et de lever de nouveaux fonds, la bourse s’est imposée pour pouvoir piloter l’entreprise selon notre propre stratégie et avoir les coudées franches sur certaines décisions stratégiques comme l’implantation aux Etats-Unis.
🗸 Cela fait cinq ans qu’Arcure est coté en bourse, quel est votre retour sur l’opération d’IPO, et comment avez-vous utilisé la bourse ensuite ?
Nous avons découvert une liberté incroyable au moment de l’introduction en bourse. Nous avons pu ouvrir une filiale aux Etats-Unis, comme nous souhaitions le faire depuis de nombreuses années, avons ouvert un bureau en Allemagne et lancé le Blaxtair Origin qui utilise la technologie de « deep learning ». Depuis, nous avons plus que doublé de taille et atteint la rentabilité. En termes de relations investisseurs, l’échange est sain et nous avons suivi une courbe d’apprentissage en prenant conscience qu’une présence constante et une communication professionnelle étaient nécessaires. En juin 2022, nous avons fait une levée de fonds complémentaire dans un contexte post-covid compliqué. Nous avons levé 4 M€ d’obligations convertibles auprès d’Inveready et 2 M€ auprès de certains fonds dont NextStage et du public. Aujourd’hui, comme de nombreuses petites valeurs, nous sommes sollicités pour sortir de bourse, soit pour un adossement industriel, soit pour retourner en private equity. A ce stade, nous étudions chaque proposition d’adossement compte tenu de notre stratégie et des souhaits de nos actionnaires. La deuxième option, quant à elle, n’est pas à l’ordre du jour et nous pensons que le temps des « small caps » reviendra sur le marché parisien.
🗸 Quels sont les leviers de croissance et les ambitions du groupe ?
Nous avons créé le marché de la protection périmétrique des engins par l’intelligence artificielle et ce marché est désormais en croissance exponentielle. Dans ce contexte il y a bien sûr de nouveaux entrants mais la priorité donnée à l’innovation nous permet de rester leaders. Notre recentrage sur les algorithmes et le logiciel va nous éviter de pâtir de la banalisation du matériel en IA. Sur le segment de la sécurité, notre avance en intelligence artificielle nous permet de proposer des fonctions avancées et différenciantes par rapport à la concurrence à bas coût. Le développement produit, porté par les progrès de l’intelligence artificielle générative, nous permet également de travailler sur des solutions de productivité pour nos clients qui devraient profondément élargir notre marché d’origine. Un de nos principaux leviers de croissance est l’adoption de nos solutions d’IA par les constructeurs d’engins pour du montage usine. La demande des utilisateurs d’engins étant désormais là pour les caméras de sécurité intelligentes, les constructeurs souhaitent avoir une solution sur leurs machines. Nous discutons ainsi avec plusieurs d’entre eux, ce qui devrait nous permettre de générer de nouvelles sources de chiffre d’affaires dès 2026. Le périmètre exact de ce qui sera vendu aux constructeurs n’est pas encore défini. Le mix précis entre matériel et logiciel déterminera nos futurs niveaux de chiffre d’affaires et de marge brute. En termes de croissance externe, nous sommes en veille permanente mais n’avons pas identifié d’opportunité spécifique à ce jour.
🗸 Quel message souhaiteriez-vous passer à un dirigeant/actionnaire qui réfléchit à entrer en bourse ?
Une introduction en bourse change la vie par rapport à un soutien par un fonds de private equity car elle donne beaucoup de liberté au dirigeant. Par contre, j’ai tendance à penser qu’il faut aller voir les investisseurs sur les marchés financiers quand on a déjà une certaine taille, sinon la faible liquidité peut limiter leur intérêt. Il faut également le faire quand on est prêt, qu’on s’est organisé en interne et qu’on a été bien formé sur la vie d’une société en bourse et la nécessité de nouer une relation régulière, transparente et saine avec les investisseurs.
Maud Servagnat – Investisseur TV
📺 Retrouvez Maud Servagnat, Analyste financier chez In Extenso Finance sur investisseur.TV qui souligne trois opportunités small-cap françaises :
2CRSi, spécialiste des serveurs éco-responsables, bénéficie d’un marché en forte croissance porté par l’IA et le cloud. La société vise un quasi-doublement de son chiffre d’affaires d’ici 2026, avec une rentabilité qui pourrait tripler.
Gérard Perrier Industrie, acteur clé des automatismes industriels, est apprécié pour son modèle intégré, sa présence stratégique dans l’aéronautique et la défense, et son actionnariat familial garantissant une gestion stable.
HighCo Group, expert du marketing promotionnel, a souffert de la restructuration de Casino mais devrait rebondir d’ici 2026.
Cécile Aboulian – BFM Business
Ce mardi 11 mars, Cécile Aboulian, directrice Equity Capital Market chez In Extenso et Alexandre Tixier, analyste pour le site BFM Bourse, se sont penchés sur le réveil des Small et Midcaps et la croissance de la valeur Dassault Aviation dans le secteur de la défense, dans la chronique Culture Bourse présentée par Vincent Touraine. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.